L'intégration environnementale
- 07 juil
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L'environnement naturel
Le milieu naturel : faune, flore, zones humides
Pour tout projet industriel, une étude est nécessaire pour qualifier son impact sur la faune et la flore environnantes. La première étape consiste à réaliser un inventaire de la faune, de la flore, des habitats naturels et des zones humides. L'étude a été réalisée en 2023 par Atelier des Territoires.
- Pour les espèces végétales, aucune espèce protégée n'a été recensée.
- Pour les espèces animales : 5 espèces protégées au niveau national ont été recensées (l’Alouette lulu, le Lézard des murailles, le Crapaud vert, le Crapaud commun et la Grenouille commune).
Après avoir identifié les espèces, une évaluation des impacts est menée. Des mesures de compensation seront proposées pour être mises en œuvre telles qu'un déboisement pour créer des habitats de reproduction favorables, des abris le long des murs et la création de zone de refuge pour les amphibiens.
L'eau
Le rejet de l’eau lié aux activités industrielles est réglementé. Les eaux industrielles rejetées ne modifieront pas la qualité de l'état initial du milieu car elles seront analysées puis traitées.
La fragilité de la rivière à proximité (Merle) implique des considérations spéciales pour le traitement des rejets en sortie de procédé comme la construction d'une station de traitement ou la mutualisation avec des stations existantes ou en projet.
L'environnement physique
Le paysage
L'intégration architecturale et paysagère fera l'objet d'une attention particulière. Le projet s'étendra sur 9 hectares avec plusieurs bâtiments industriels de 22 mètres de haut maximum et deux cheminées-évent à environ 25 mètres. Seule une structure technique atteindra 50 mètres de haut.

La qualité de l'air
En septembre 2025, le bureau SETEC lancera une étude de trois mois pour évaluer l'impact du projet sur la qualité de l'air et identifier les émissions atmosphériques.
ATMO Grand Est, association de surveillance de la qualité de l'air, estime que la qualité de l'air de Saint-Avold est moyenne compte tenu de l'environnement fortement industrialisé. Une attention particulière sera portée à la réduction des émissions atmosphériques avec la mise en place des Meilleures Techniques Disponibles.
Le bruit
L'étude sera lancée en septembre 2025 pour 3 mois, par le bureau SETEC, afin d'identifier si le bruit émis par les sites pourra être perçu par les riverains proches. À ce stade, Circ anticipe que la source principale d’émission sera la station de déchiquetage de textile, située dans l'unité de préparation et de contrôle du textile. Des mesures d’atténuation du bruit telles que le coffrage des machines dans des “boites” isolantes pour réduire la propagation du bruit et la mise en place de cloisons acoustiques pour atténuer le bruit entre les zones de travail seront prises.
